Les rues de Karachi ont beau être truffées de nids-de-poule, elles sont désormais parcourues par des agents formés pour intervenir à rollers contre la menace terroriste. Depuis décembre dernier, la nouvelle petite patrouille composée à parité de femmes et d’hommes est chargée de réparer la confiance abîmée des citoyens en leurs forces de l’ordre.

À Karachi, capitale économique du Pakistan, la moitié des membres d’une nouvelle brigade de lutte antiterroriste, apparue en décembre dernier, sont des femmes. Ils se déplacent à rollers. “Ces deux détails constituent, l’un comme l’autre, une rareté dans cette ville d’au moins 15 millions d’habitants où les routes s’effondrent et où presque toutes les institutions sont dominées par les hommes”, note The New York Times.

“C’est un nouveau concept pour les citoyens”, remarque Syeda Aiman, 25 ans, l’une des 20 agents qui patinent dans les rues de Karachi. Après qu’elle a rejoint la police de la région du Sindh, deux ans plus tôt, elle s’est spécialisée dans la lutte antiterroriste et a intégré l’unité à rollers créée en décembre dernier. Une initiative saluée comme un succès par les autorités mais que certains critiques qualifient de gadget inefficace.

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